Commémoration à Tokyo du 100ème anniversaire du trépas de saint Nicolas du Japon

Commémoration à Tokyo du 100ème anniversaire du trépas de saint Nicolas du Japon

 

 

Saint_nicolas_japon

Le 16 février 2012 a été célébré solennellement le 100ème anniversaire du trépas du saint égal-aux-apôtres, Nicolas du Japon. La cathédrale de Tokyo est connue sous le nom de Nicolaï-Do (« la maison de Nicolas »). Cette appellation exprime le respect des Japonais envers la mémoire de ce fils de la Russie qui a fait connaître la foi orthodoxe dans les îles du Pays du soleil levant. La célébration de la liturgie en ce jour de fête était présidée par l’évêque de Sendai Séraphin. Concélébraient avec lui le recteur de la représentation de l’Église orthodoxe russe à Tokyo, l’archiprêtre Nicolas Katsiouban, et les clercs de l’Église autonome du Japon. À l’issue de la liturgie, le métropolite Daniel de Tokyo et du Japon a souhaité une bonne fête aux fidèles et décrit l’intensité des labeurs de saint Nicolas pour illuminer les habitants du Japon par la bonne nouvelle du Christ. Ensuite, sur la tombe du saint, qui se trouve au cimetière municipal de Yanaka, l’épiscopat de l’Église autonome du Japon, avec un grand nombre de prêtres célébra un office d’intercession. L’évêque de Sendai Séraphin célébra après cela un court office de requiem sur les tombes des hiérarques de l’Église japonaise qui sont inhumés dans le même cimetière.

Une réception a été organisée à l’intention des fidèles venus à cette commémoration, qui sera encore marquée par la venue du patriarche Cyrille, prévue en septembre 2012. Le hiéromoine Nicolas (Kassatkine) est arrivé au Japon en 1861 en tant que prêtre du consulat russe à Hakodaté. En 1870 fut établie la mission ecclésiastique russe au Japon qui était dirigée par le père Nicolas, devenu archimandrite. Consacré évêque de Revel en 1880, il accomplit une action missionnaire remarquable. Par ses labeurs furent traduits la sainte Écriture et les livres liturgiques. Il fonda également un séminaire, ainsi que des écoles primaires pour garçons et filles, une bibliothèque, un orphelinat et d’autres institutions. Un journal orthodoxe en langue japonaise, « Le messager ecclésial » commença aussi à paraître. L’évêque Nicolas s’endormit dans le Seigneur le 3/16 février 1912. Après son trépas, l’empereur Meiji donna personnellement la permission pour qu’il fût enterré dans la ville même, au cimetière de Yanaka. Le 10 avril 1970, l’évêque Nicolas a été canonisé par le Patriarcat de Moscou.

Source et photographie : Pravoslavie.ru   VIA http://www.orthodoxie.com