Le IVe colloque scientifique international dédié à saint Maxime le Confesseur en Géorgie
Du 24 au 27 octobre s’est tenu en Géorgie le IVe colloque scientifique international dédié à saint Maxime le Confesseur.
Ce colloque était organisé, dans le cadre du Centre scientifique international d’études sur saint Maxime le Confesseur, par S. E. Stéphane Kalaidjishvili, archevêque de Tsaguéri et Lentekhi (région du nord de la Géorgie où saint Maxime a passé en exil les derniers mois de sa vie, est décédé et a été enseveli, et où ses reliques et celles de ses deux compagnons, saint Anastase le Moine et saint Anastase l’Apocrisaire sont conservées).
Le colloque réunissait des spécialistes venus de Géorgie, des États-Unis, de France, de Russie, de Serbie et du Danemark. Il a permis d’approfondir différents aspects de la vie de saint Maxime et de sa pensée dans les domaines de de la théologie, de l’anthropologie, de la cosmologie et de la spiritualité, et de faire le point sur le progrès des fouilles archéologiques menées depuis deux ans sur le lieu de la conservation des reliques de saint Maxime et de ses compagnons.
L’ouverture du colloque s’est faite le matin du 24 à la cathédrale de la Sainte-Trinité (Sameba) de Tbilissi, avec les discours successivement de S. E. Stéphane Kalaidjishvili, de S. E. Maxime Vasiljević, évêque du diocèse serbe de Californie, invité d’honneur, de Jean Claude Larchet, président du comité scientifique d’organisation du colloque, de S. E. Anania, métropolite de Manglisi et Tsalka, du père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon de Moscou, et de Roin Metreveli, historien et académicien, recteur de l’Université de Tbilissi.
Cinq évêques, de nombreux membres du clergé et près de deux cents personnes assistaient à cette séance d’ouverture.
Les travaux du colloque se sont poursuivis les deux jours suivants à Tsaguéri et Lentékhi.
Le 25 à Tsaguéri ont été présentées les communications de Vladimir Cvetković (professeur à l’Université d’Aahrus, Danemark), de Petr Mihailov (professeur de dogmatique et de patristique à l’Institut Saint-Tikhon de Moscou), de Revaz Khvistiani (archéologue, professeur à l’Université de Tbilissi), de Dimitri Biriukov (professeur à l’Académie chrétienne russe des sciences humaines de Saint-Pétersbourg, l’un des éditeurs des œuvres de saint Maxime en traduction russe), et de S. E. Athanase Jevtić (évêque retraîté d’Herzégovine, théologien).
Dans la soirée, les participants ont assisté à un molében à l’église du monastère de Saint-Maxime à Tsaguéri, où sont conservées les reliques de saint Maxime et de ses compagnons.
Le 26 à Lentékhi ont été présentées les communications de Petr Malkov, Lya Melnikova, Natalia Golovina (respectivement professeurs de théologie liturgique, d’histoire et de philologie à l’Institut Saint-Tykhon de Moscou) et d’Eteri Kavtaradze (professeur de philologie à l’Université de Tbilissi).